Un défi lancé par Marc-André Girard fait écho à ce que j’ai dit toutes les fois où j’ai présenté les résultats de mon projet de recherche portant sur le web social comme levier de développement professionnel : le problème, c’est qu’on se parle « entre nous ». Nous sommes sensibles au fait que les outils du web social multiplient les occasions d’entrer en relation avec des professionnels de l’éducation (ou de notre domaine d’enseignement) et que ces interactions (et confrontations, débats, échanges et partages) alimentent le développement professionnel (Charlier et Donnay, 2008; Daele, 2004; Dionne, 2003; Lauzon, 2002).
Nous avons effectué la veille documentaire et alimenté le fil Twitter d’un organisme lié à la persévérance et la réussite scolaire. Nous avons conseillé l’organisme sur l’élaboration le d’un bulletin d’information par courriel et sur l’optimisation de la diffusion d’information sur leur site web (de l’écriture pour le web à l’ajustement de la ligne éditoriale).
Dans le cadre d’un de mes cours au doctorat à la session d’automne 2015, « Apprentissage en réseau », offert par Thérèse Laferrière, je me suis intéressée au groupe Les TIC en éducation sur Facebook comme source potentielle de développement professionnel.
J’ai utilisé l’API de Facebook pour extraire les 100 derniers statuts et les commentaires (de premier niveau) qui y sont associés, en date du 7 octobre 2015.
J’en suis à la 3e semaine de mon cours de Data Visualization et on s’attaque à la visualisation de données non-numériques. Ça m’a donné l’occasion d’explorer la librairie Javascript d3.js (d3 pour Data-Driven Documents). Je l’ai utilisée pour représenter mon réseau Twitter que j’ai pu extraire grâce à l’API de Twitter et à beaucoup de patience – la limite de requêtes par 15 minutes est un peu… limitante. J’ai aussi utilisé Gephi pour détecter les communautés et les strongly connected components, avant de générer un fichier JSON qui peut être digéré et représenté avec d3.
L’EPPI est une méthode pour effectuer une revue de la littérature systématique. L’acronyme signifie Evidence for Policy and Practice Information, une méthode mise au point par la Social Science Research Unit, Institute of Education de l’University College London.
Le 10 février 2015, Julien Gobeil-Proulx, étudiant au doctorat et Christine Hamel et Anabelle Viau-Guay, professeur à la Faculté des Sciences de l’éducation de l’Université Laval, ont présenté la conférence Réaliser une recension d’écrits systématique par la méthode EPPI.